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marcher a gauche de la route

Marcher à droite ou à gauche ?

Quand on fait de la randonnée, il nous arrive souvent de devoir marcher le long de routes. Si l’on est en groupe, il n’est pas rare d’entendre à ce moment « tous à gauche » ou « tous à droite » ou même les deux en même temps.

Il y a alors parfois des discussions pour savoir quel est le côté de la route le plus prudent suivant la taille du groupe, les caractéristiques de la route, etc. Chacun à son avis sur le sujet.

Nous allons donc essayer d’éclaircir la situation, et tout d’abord bien entendu en examinant les législations en vigueur.

 

 

1. En France

L’article R412-34 du Code de la Route stipule :

Lorsqu’une chaussée est bordée d’emplacements réservés aux piétons ou normalement praticables par eux, tels que trottoirs ou accotements, les piétons sont tenus de les utiliser, à l’exclusion de la chaussée.

Il est donc bien évident que, s’il existe un trottoir ou un accotement, il est obligatoire de l’utiliser, qu’il soit situé à gauche ou à droite.

Dans le cas contraire, voyons l’article R412-35 :

Lorsqu’il ne leur est pas possible d’utiliser les emplacements qui leur sont réservés ou en l’absence de ceux-ci, les piétons peuvent emprunter les autres parties de la route en prenant les précautions nécessaires.

et l’article R412-36 :

Lorsqu’ils empruntent la chaussée, les piétons doivent circuler près de l’un de ses bords.
Hors agglomération et sauf si cela est de nature à compromettre leur sécurité ou sauf circonstances particulières, ils doivent se tenir près du bord gauche de la chaussée dans le sens de leur marche.

La règle générale est donc de marcher à gauche de la route.
Mais voyons maintenant l’article R412-42 :

  1. – Les prescriptions de la présente section relatives aux piétons ne sont pas applicables aux cortèges, convois ou processions qui doivent se tenir sur la droite de la chaussée dans le sens de leur marche, de manière à en laisser libre au moins toute la moitié gauche.
  2. – Elles ne sont pas non plus applicables aux troupes militaires, aux forces de police en formation de marche et aux groupements organisés de piétons. Toutefois, lorsqu’ils marchent en colonne par un, ils doivent, hors agglomération, se tenir sur le bord gauche de la chaussée dans le sens de leur marche, sauf si cela est de nature à compromettre leur sécurité ou sauf circonstances particulières.

III. – Les formations ou groupements visés au II ci-dessus sont astreints, sauf lorsqu’ils marchent en colonne par un, à ne pas comporter d’éléments de colonne supérieurs à 20 mètres. Ces éléments doivent être distants les uns des autres d’au moins 50 mètres.

  1. – La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, chaque colonne ou élément de colonne empruntant la chaussée doit être signalé :

1° A l’avant par au moins un feu blanc ou jaune allumé ;

2° A l’arrière par au moins un feu rouge allumé,

visibles à au moins 150 mètres par temps clair et placés du côté opposé au bord de la chaussée qu’il longe.

La question est de savoir ce qu’est un « groupement organisé de piétons ».
Il nous semble évident qu’il s’agit d’un groupe

1) compact : pas d’intervalle de plusieurs mètres entre les personnes

2) ne dépassant pas une longueur de 20 mètres

Tout le monde qui a déjà fait de la randonnée en groupe sait que, à moins que l’accompagnateur ne fasse régner une discipline de fer, ces deux conditions ne sont que très rarement remplies. Souvent, le groupe s’étire, les plus en forme à l’avant et les moins forts à l’arrière, avec des espaces importants qui se créent.

3) ne marchant pas en colonne un par un (en « file indienne »)

4) muni en cas de mauvaise visibilité d’un feu blanc à l’avant et d’un feu rouge à l’arrière.

Un groupe de randonneurs ne pourra donc que très rarement être considéré comme un groupe organisé de piétons.
Notons aussi que, si on marche en file indienne, un tel groupe doit marcher à gauche de la route.

Tenant compte du fait qu’on peut dans tous les cas marcher à gauche, que marcher à droite ne peut se faire que sous des conditions très restrictives qui ne sont que rarement satisfaites, et surtout qu’il est beaucoup plus sécurisant de marcher à gauche de la route, car on voit arriver le danger face à soi, je n’ai donc qu’un conseil à donner :

TOUJOURS A GAUCHE ! (et toujours en file indienne)

 

 

2. En Belgique

L’article 42.1 du Code de la Route stipule :

Les piétons empruntent dans l’ordre, et dans la mesure où elles existent les parties accessibles et praticables de la voie publique suivantes :

1° le trottoir ou la partie de la voie publique signalée par le signal D9, D10 ou D11;

2° la partie de la voie publique signalée par le signal D13 ;

3° l’accotement en saillie ;

4° l’accotement de plain-pied ;

5° la bande de stationnement ;

6° la bande latérale ;

7° la piste cyclable ;

8° la chaussée.

Lorsque les piétons empruntent la chaussée, ils doivent se tenir le plus près possible du bord de celle-ci.
Ils circulent à gauche par rapport au sens de leur marche lorsqu’ils empruntent la chaussée ou les bandes latérales, ou à droite si les circonstances de sécurité le justifient.

Donc, comme en France, les piétons doivent emprunter de préférence le trottoir, l’accotement ou autre partie praticable comme une piste cyclable et ne peuvent emprunter la chaussée qu’en dernier recours, et dans ce cas ils doivent marcher à gauche.
Notons aussi qu’on peut marcher à droite si la sécurité le justifie, par exemple dans un virage avec une mauvaise visibilité.

L’article 42.3 dit :

Les cortèges, les processions et les groupes de piétons conduits par un guide peuvent circuler sur la chaussée; ils doivent dans ce cas emprunter le côté droit.
Toutefois, les groupes de piétons composés de cinq personnes et plus, accompagnés d’un guide peuvent également emprunter le côté gauche de la voirie. Dans ce cas, ils doivent marcher en file indienne.
Lorsque les conditions de visibilité fixées à l’article 30 sont d’application, l’ordre des feux prescrits par l’article 30.3.5° est inversé.

L’article 30.3.5° en question stipule que

Entre la tombée et le lever du jour ainsi qu’en toute circonstance où il n’est plus possible de voir distinctement jusqu’à une distance d’environ 200 mètres, les feux ci-après sont utilisés :

5° éléments de colonnes militaires constitués par une troupe en marche, cortèges, groupes en rangs sous la conduite d’un guide, lorsqu’ils circulent sur la chaussée :

– à l’avant et à gauche, un feu blanc ou jaune;

– à l’arrière et à gauche, un feu rouge.

Un feu de la même couleur peut être porté à droite. Les flancs de ces formations doivent, si leur longueur le justifie, être signalés par un ou plusieurs feux blancs ou jaunes qui doivent être visibles dans toutes les directions.

Même si les textes sont un peu différents, la législation belge est donc très similaire à la législation française. La notion de « groupement organisé de piétons » est remplacée ici par « groupe de piétons conduits par un guide ».

Nous pensons qu’un groupe de piétons conduits par un guide se doit d’être un groupe compact, sans écarts importants entre les personnes, et que le guide doit être en tête du groupe. D’ailleurs pour la question de l’éclairage, on parle de « groupes en rangs ».

Donc tout comme en France, les conditions pour qu’un groupe puisse marcher à droite sont assez restrictives, et il est toujours permis de marcher à gauche (en file indienne).

Pour des raisons de sécurité évidentes, je donnerai donc le même conseil :

TOUJOURS A GAUCHE ! (et toujours en file indienne).
 
 

Toutefois, dans certaines circonstances particulières où la sécurité l’exige, comme un virage vers la gauche avec une mauvaise visibilité, il pourra être plus sûr de marcher à droite. C’est alors à l’accompagnateur de veiller à ce que les conditions requises soient satisfaites (groupe bien compact, longueur maximale de 20 mètres, et éclairage si nécessaire).

 
chaussures de randonnee

Chaussures hautes, chaussures basses, chaussures de trail – Avantages et inconvénients

Le meilleur équipement de randonnée sur les sentiers est quelque peu subjectif et dépend souvent des préférences personnelles.

Selon la personne à qui vous parlez, vous aurez probablement une opinion différente sur ce qui est considéré comme la chaussure idéale.

Pendant longtemps, nous avons été amenés à croire que pour parcourir une distance sérieuse, vous avez besoin d’une paire de bottines de haute qualité, robustes et offrant un bon soutien.

Ainsi, jusqu’il y a peu, des crampons profonds, une construction robuste et une tige haute étaient les premiers critères pour un achat de chaussures.

Mais les randonneurs recherchent de plus en plus d’autres options qui leur permettent de voyager plus loin, plus vite.

Est-il acceptable de porter un sac à dos avec des chaussures de trail ? Est-il nécessaire d’avoir un sac léger (ou pas du tout) pour adopter ce type de chaussures en toute sécurité ?

Ci-dessous, nous examinons les principaux arguments pour et contre trois types de chaussures : chaussures de randonnée hautes, chaussures de randonnée basses et chaussures de trail.

 

 

1. Chaussures hautes

Les chaussures hautes ont toujours été les chaussures de choix pour les efforts de marche sur de longues distances pour un certain nombre de raisons.

Même si vous ne partez pas pour l’Everest ou une autre destination extrême, elles offrent un meilleur soutien du pied et de la cheville, ce qui est crucial sur de longues distances et lorsque vous portez un poids sur le dos.

Elles offrent également une meilleure protection contre les terrains boueux, humides et broussailleux.

Il ne fait aucun doute qu’elles offrent plus de soutien, de stabilité et de protection contre l’eau que les chaussures basses, ce qui en fait le choix le plus pratique pour les aventures hors sentier.

 

chaussures de randonnee hautes

 

Quiconque fait beaucoup de trekking pendant les mois d’hiver peut avoir du mal à quitter ses chaussures hautes.

La membrane imperméable en Gore-Tex ou les rainures pour fixer les crampons sont par exemple des éléments que l’on ne trouve pas toujours sur les autres chaussures.

Le rembourrage intérieur et la tige épaisse souvent en cuir emprisonnent la chaleur et la font circuler autour du pied.

En plus de fournir de la chaleur, ces éléments protègent de l’extérieur, ce qui est essentiel si vous allez faire de la randonnée dans la neige.

Cela dit, les bottines entièrement imperméables ne parviendront pas toujours à garder vos pieds au sec à 100 %. Pourquoi ? Parce que la respirabilité est considérablement réduite et qu’il y a une accumulation de sueur à l’intérieur.

Même les chaussures imperméables de la plus haute qualité n’offrent qu’une protection à court terme contre la pluie. Quand il pleut, l’eau coule le long de vos jambes et dans vos chaussures.

Une bonne paire de guêtres peut être d’une grande aide ici, mais il est inévitable que vos pieds finissent par se mouiller. Et quoi de pire que de lourdes chaussures de marche mouillées et donc doublement lourdes ?

Elles mettent également beaucoup de temps à sécher, en particulier loin d’un radiateur, la proximité de ce dernier n’étant d’ailleurs pas conseillée.

Les chaussures hautes sont de loin le type de chaussures de randonnée les plus lourdes, vous finirez donc par dépenser plus d’énergie à chaque pas.

Mais en compensation, et c’est aussi un avantage par rapport à des chaussures de trail, elles sont beaucoup plus durables.

Une paire décente vous permettra de parcourir environ 1 500 kilomètres, ce qui vous fera économiser de l’argent à long terme.

Avantages :

  • Supérieur dans des conditions extrêmement humides ou froides
  • Garde le pied à l’abri des pierres et des objets dangereux sous le pied
  • Durable
  • Meilleur maintien du pied et de la cheville
  • Offrent une protection complète du pied et de la cheville contre les parasites, serpents, orties…
  • Idéal lors du transport de charges lourdes

Inconvénients :

  • Moins respirant – plus sujet aux ampoules et à l’accumulation de sueur
  • Demande un temps de rodage
  • Peut être coûteux
  • Lourd et fatigant sur de longues distances

 

 

2. Chaussures basses

Les chaussures de randonnée basses se situent quelque part entre les chaussures hautes et les chaussures de jogging, offrant un équilibre entre soutien, protection contre l’eau, poids et durabilité.

Elles sont toujours robustes et solides, mais parviennent à réduire leur poids. Même quelques centaines de grammes peuvent faire une énorme différence sur les longs trajets et les randonnées de plusieurs jours.

Les chaussures basses sont idéales pour les randonnées à la journée où vous affronterez des ruisseaux, des champs boueux ou des sentiers caillouteux.

Elles offrent toujours une protection suffisante pour les pieds et les orteils en cas de traversée d’un pierrier ou autre difficulté. Elles peuvent également être pratiques pour se promener en ville par temps de pluie au printemps ou en automne, ou dans l’herbe humide d’un camping.

En termes de durabilité, les chaussures basses commenceront à se détériorer environ 25 % plus tôt que les chaussures de marche hautes.

Ainsi, elles vous permettront de marcher sur plus de 1 000 kilomètres tant que vous les nettoyez et les stockez correctement.

Comme mentionné avec les chaussures hautes, il existe de nombreuses chaussures basses qui prétendent être totalement imperméables, mais trop de condensation emprisonnée à l’intérieur peut être aussi préjudiciable que de laisser entrer la pluie.

En plus de cela, elles ne garderont pas vos pieds aussi secs qu’une chaussure à tige haute. Cela dit, certaines ont des parties en mesh qui fournissent une circulation d’air indispensable autour du pied.

 

chaussures de randonnee basses

 

Opter pour une chaussure avec plus de mesh que de cuir améliore la respirabilité et réduit encore le poids de la chaussure.

Mais pour un petit gain de poids, cela vaut-il la peine de perdre le maintien de la cheville ?

Au fil du temps, de plus en plus d’articles et de critiques sont publiés, pour dénoncer le besoin d’un soutien important de la cheville.

En fait, la recherche indique que la meilleure façon de prévenir les blessures à la cheville est de faire beaucoup d’entraînement, de renforcement et d’étirement des chevilles.

Si vous ne marchez pas beaucoup et que vous n’avez pas de problèmes de cheville, vous devriez pouvoir vous passer d’un soutien supplémentaire de la cheville.

Et pendant que nous parlons de prévention des blessures, des chaussures hautes de mauvaise qualité fatiguent vos jambes plus rapidement, ce qui rend votre démarche plus maladroite et vous expose à un risque plus élevé de glisser ou de tomber.

Donc, à certains égards, vous pourriez dire que les chaussures basses sont l’option la plus sûre.

Avantages :

  • Meilleure respirabilité (sauf si entièrement imperméable)
  • Plus polyvalent
  • Moins fatigant pour marcher
  • Bonnes semelles solides et bonne protection des pieds

Inconvénients :

  • Pas de support de cheville
  • Certaines sont encore relativement lourdes

 

 

3. Chaussures de trail

À l’autre extrémité du spectre se trouvent les chaussures de trail, avec lesquelles certains randonneurs parcourent des milliers de kilomètres chaque année.

La raison évidente du choix des chaussures de trail est l’incroyable gain de poids.

Comme tout randonneur le sait, plus vous portez de poids, plus vous dépensez d’énergie pour le porter, le poids porté sur vos pieds étant le plus important.

Pourquoi ? Le poids sur vos pieds consomme cinq fois plus d’énergie que le poids sur votre dos. Alors imaginez combien vous économiserez en remplaçant une paire de bottines de deux kilogrammes par une paire de chaussures de trail qui pèsent environ 500 grammes.

Cela équivaut à perdre jusqu’à six kilos environ de votre sac à dos. Les chaussures de trail sont également parfaites pour ceux qui privilégient le confort.

Les chaussures hautes rigides ne se plient pas avec vos pieds – idéales si vous traversez un terrain rocheux alourdi par un sac important, mais autrement fatigantes et inconfortables.

Leur manque de respirabilité rend également vos pieds plus vulnérables aux ampoules, ce qui n’est pas le cas des chaussures de trail.

La construction des chaussures de trail est généralement majoritairement en mesh, permettant à beaucoup d’air d’entrer et de sortir. De toute évidence, l’inconvénient de cette structure hautement aérée est que là où l’air peut entrer, l’eau peut entrer.

 

chaussures de trail

 

Ces chaussures sont le plus souvent non imperméables pour une respirabilité maximale. Si vous êtes pris dans une averse ou si vous devez marcher dans un ruisseau, vos pieds le sauront en quelques secondes.

L’avantage est que les matériaux plus fins et la possibilité de retirer la semelle intérieure permettent un temps de séchage considérablement réduit.

Le problème le plus important et le plus inévitable est le manque de protection contre le froid. Les chaussures de trail ne sont pas adaptées en hiver et, même pendant les saisons intermédiaires, vous pourriez commencer à ressentir le froid !

Si vous êtes un randonneur toutes saisons, il se peut que vous ayez besoin d’une deuxième paire de chaussures de randonnée.

Les chaussures de randonnée peuvent être coûteuses, prendre beaucoup de temps à se roder et doivent être entretenues pour conserver leur imperméabilité et leur forme.

Les chaussures de trail sont une alternative économique et légère, et peuvent être opérationnelles dès la sortie de la boîte.

Cependant, si vous optez pour des chaussures de trail au lieu de chaussures hautes, vous devrez faire vos recherches et trouver des chaussures avec une bonne traction et une semelle souple suffisamment épaisse pour éviter de sentir les pierres et les racines sous les pieds.

Évitez les chaussures de trail qui ont de grandes sections de mesh non renforcées, car le mesh s’use rapidement et la dernière chose dont vous avez besoin est de voir votre gros orteil sortir de la chaussure.

Les semelles des chaussures de trail se compriment avec le temps et vous devez envisager une durée de vie maximale de 750 kilomètres, soit environ la moitié de ce que vous pourriez attendre d’une chaussure de randonnée classique.

Un dernier conseil est de penser à prendre une demi-pointure au-dessus de votre pointure habituelle, car les pieds ont tendance à gonfler au cours de longues journées de randonnée.

Avantages :

  • Super léger
  • Respirant avec un risque minimal d’ampoules
  • Confortable dès la sortie de la boîte
  • Plus abordable

Inconvénients :

  • Mauvaise protection par temps froid et humide
  • Utilisable trois saisons uniquement
  • Manque de soutien si vous portez un sac lourd

 

4. Derniers conseils

Si vous décidez de changer, assurez-vous de tester vos nouvelles chaussures (comme vous le feriez avec toute autre modification de vos habitudes de randonnée) à la maison et sur des parcours plus courts avant de partir pour une randonnée importante.

Si vous n’êtes pas prêt à abandonner les chaussures hautes, cela vaut vraiment la peine de dépenser un peu plus pour acquérir une paire légère et de haute qualité.

En conclusion, quel que soit le type de chaussures que vous choisirez, les facteurs les plus importants à prendre en compte sont : une bonne traction, une semelle épaisse avec beaucoup d’amorti et de soutien sous le pied, confortables dès la sortie de la boîte, bien respirantes et séchant rapidement.

 
incontournables de la randonnee

Les 10 incontournables de la randonnée d’une journée

Vous avez choisi votre itinéraire, noté tous les détails importants comme la distance, les conditions météo, l’altitude et la logistique, et vous vous préparez à partir.

Mais que vous fassiez une randonnée décontractée vers un point de vue à proximité, que vous passiez une journée à vous promener dans un parc national ou que vous affrontiez un sommet difficile, il est absolument essentiel d’avoir avec soi l’équipement approprié.

Vous voulez trouver l’équilibre entre avoir tous les éléments essentiels à portée de main pour des raisons de sécurité et de confort, et ne pas être trop chargé.

 

 

Il n’y a pas besoin de trop compliquer les choses cependant. Demandez-vous simplement : êtes-vous habillé et équipé pour la météo, le terrain et la durée de votre sortie ?

Ci-dessous, nous avons rassemblé les éléments clés dont vous aurez besoin pour une randonnée d’une journée. Ni plus ni moins.

 

 

1. Couches isolantes

Les vêtements avec lesquels vous commencerez dépendront des conditions météorologiques au départ, mais tout randonneur sait que les choses peuvent changer rapidement.

Vous pouvez frissonner sous un vent pénétrant, puis en l’espace d’une heure, avoir trop chaud et être en transpiration.

En conséquence, assurez-vous de porter ou d’avoir dans votre sac une variété de couches différentes. Les hauts respirants et qui évacuent l’humidité sont votre meilleur ami.

La première couche doit être en tissu synthétique ou en laine, et la couche intermédiaire peut être un haut à manches longues ou une polaire.

Même si les prévisions météo sont bonnes, emportez une veste imperméable légère si vous avez de la place pour vous protéger de la pluie et du vent.

Mettez une paire de gants pour faire bonne mesure au printemps et en automne, et une paire de chaussettes de rechange est utile au cas où vos pieds seraient humides pour éviter les ampoules.

 

 

2. Navigation

Si vous êtes certain qu’il y aura un signal téléphonique, vous pouvez vous fier à une application cartographique sur votre smartphone, mais nous vous recommandons de toujours emporter une carte papier et une boussole sur lesquelles vous pourrez vous rabattre.

Une carte topographique et une boussole fiable sont légères et ne dépendent pas d’une batterie pour vous déplacer d’un point A à un point B.

 

 

Assurez-vous simplement de savoir comment les utiliser, sinon autant les laisser à la maison.

Conservez vos cartes dans une pochette transparente et étanche pour les garder au sec et protégées, ainsi elles résisteront à une averse.

Si vous préférez une aide numérique à la navigation, il existe de nombreuses bonnes options, que ce soit un GPS de randonnée ou une application sur smartphone.

Dans tous les cas, si vous prévoyez d’utiliser votre GPS pour de longues randonnées, ou si  vous utilisez en même temps d’autres fonctions du smartphone (téléphoner, surfer, envoyer des mails, …) votre batterie se décharge vite, et vous devez pensez à emporter un power bank USB au cas où vous seriez à court de batterie.

 

 

3. Téléphone portable entièrement chargé

Informez toujours un ami ou un membre de votre famille de vos projets, mais emportez avec vous un dispositif de communication afin de pouvoir les informer si et quand les choses changent. Non seulement cela les empêche de s’inquiéter pour vous, mais cela vous offre une bouée de sauvetage en cas d’urgence.

Pour les randonnées dans les zones où la couverture est bonne, votre téléphone portable fera l’affaire, mais dans certaines régions du monde, un téléphone satellite ou une balise de localisation GPS sera votre meilleur choix.

 

 

4. Des collations énergisantes

Pour autre chose qu’une petite balade à la campagne, une alimentation suffisante sera nécessaire pour vous soutenir tout au long de votre randonnée.

Emportez des collations comme des barres énergétiques ou des fruits secs, qui sont riches en calories et peuvent être consommées en marchant.

Parallèlement à cela, préparez un pique-nique substantiel riche en glucides, comme des tartines ou des sandwichs copieux.

 

 

5. Hydratation

Votre corps a besoin d’eau pour que tous ses systèmes essentiels fonctionnent correctement, du travail musculaire et articulaire aux fonctions cérébrales, cardiaques et rénales.

Par tous les temps, rester hydraté aide le corps à éviter la déshydratation ou même le mal de l’altitude, tout en améliorant votre humeur et vos performances.

Pour l’eau, en été on peut aller jusqu’à deux litres par personne tout au long de la journée.

 

 

La quantité doit être adaptée en fonction des conditions météorologiques, du taux de transpiration, de la durée et de l’intensité de la randonnée, de votre âge et de votre morphologie ainsi que de toute situation médicale.

Bien que l’eau soit très importante, c’est l’une des choses les plus lourdes que vous emporterez sur le sentier.

En plus de votre gourde ou de votre poche à eau, pensez également si vous devez vous ravitailler dans des endroits douteux à emporter des pastilles de Micropur ou un purificateur d’eau.

De cette façon, si vous manquez d’eau plus rapidement que prévu, vous pourrez en prélever un peu dans un ruisseau ou une source.

En cas de longue randonnée par temps chaud, recherchez où se trouveront les sources d’eau le long de votre itinéraire et marquez-les sur votre carte.

 

 

6. Premiers secours et fournitures d’urgence

La plupart des randonneurs auront une trousse de premiers soins portable et légère.

Cela vaut la peine de l’emporter même lors de randonnées d’une journée, car bien qu’une urgence grave soit assez peu probable, des petits bobos comme des ampoules, des crampes, des coupures ou écorchures mineures et des piqûres d’insectes arrivent fréquemment lors de toute aventure.

Si vous n’en avez pas, procurez-vous une trousse de premiers soins préemballée dans une pharmacie locale, un magasin de randonnée/camping ou en ligne.

 

 

Au fur et à mesure que vous acquerrez un peu plus d’expérience, vous saurez ce que vous pouvez retirer et quelles autres fournitures d’urgence ajouter.

Outre le contenu standard d’une telle trousse, certains éléments clés à inclure seraient :

  • Médicaments personnels
  • Pansements supplémentaires, Compeed
  • Répulsif contre les insectes
  • Pince à tiques
  • Allumettes imperméables ou briquet (car savoir faire un feu dans des circonstances difficiles peut être vital)

N’oubliez pas de remplacer tout ce que vous utilisez dès que vous rentrez chez vous après votre randonnée.

 

 

7. Protection solaire

En été même lorsque le temps s’annonce couvert, la protection solaire est indispensable.

Lorsque ces nuages ​​finiront par disparaître, vous vous remercierez d’avoir emporté de la crème solaire, des lunettes de soleil et un chapeau.

Assurez-vous que la crème solaire est au minimum SPF30+ et résistante à l’eau.

En hiver, par temps de neige, il y a toujours un risque important de coup de soleil (ainsi que de déshydratation) au cours d’une longue journée de randonnée.

La randonnée dans la neige augmente le risque d’être brûlé, car les rayons du soleil se reflètent sur la neige et vous frappent sous tous les angles.

De bonnes lunettes solaires, quant à elles, seront votre meilleure défense contre le risque de cécité des neiges.

 

 

8. Lampe frontale ou lampe de téléphone fiable

Emportez une lampe frontale ou une lampe fiable, même si vous ne prévoyez pas de sortir après la tombée de la nuit.

Malgré tous nos efforts, une randonnée prend parfois plus de temps que prévu et se perdre dans le noir aggrave encore la situation.

 

 

Bien que la lampe de poche du téléphone puisse suffire (mais épuise rapidement la batterie !), une lampe frontale garde les mains libres pour la lecture de cartes, l’utilisation de bâtons de randonnée, etc.

Testez votre lampe frontale ou torche avant de partir en excursion et assurez-vous que les piles sont bien chargées !

 

 

9. Sac poubelle

Vous trouverez un nombre infini d’utilisations à cet accessoire tout simple.

Un grand sac poubelle noir ne sert pas qu’à y placer des déchets. En randonnée vous pouvez vous asseoir dessus pendant les pauses où le sol est humide ou accidenté, et si vous êtes pris dans une averse et que votre sac à dos ne dispose pas d’une housse imperméable, vous pouvez y mettre n’importe quel objet à protéger ou vous en servir comme d’une doublure dans votre sac.

 

 

10. Abri d’urgence

S’il y a un risque que vous restiez coincé sur le sentier avec un temps qui se dégrade, vous devez prendre un abri d’urgence léger et/ou une couverture de survie.

Les couvertures de survie (feuilles argentées) et les sursacs sont des options super légères et abordables qui pourraient vous sauver la vie si les conditions vous imposaient de bivouaquer.

Achetez-en un dans votre magasin de camping local ou commandez en ligne et laissez-le simplement au fond de votre sac à dos de randonnée. Il vaut mieux être prudent que se retrouver dans une situation difficile !

Préférez les couvertures de survie épaisses et réutilisables aux couvertures fines à usage unique, elles pourront aussi vous servir simplement à vous asseoir pour prendre votre pique-nique si le sol est froid.

 

 

Suppléments :

Ces articles ne sont pas essentiels, mais sont certainement utiles si vous avez de la place et pas trop de poids dans votre sac.

  • Appareil photo, si vous êtes un amateur de photo et ne vous contentez pas de la caméra de votre smartphone
  • Bâtons de marche – en particulier si vous êtes débutant ou si vous vous aventurez sur un terrain plus escarpé et plus difficile
  • Sifflet – pour attirer l’attention si vous vous trouvez en difficulté
  • Papier toilette – ​​lorsque vous savez qu’il n’y aura pas de toilettes en route
  • Couteau ou multi-outil
  • Jumelles
  • Une petite somme d’argent – au cas où un petit café sympathique apparaîtrait au détour d’un chemin.

 

Nous reviendrons plus en détail sur ces différents points dans des articles futurs !